Résultats à mi-année
Mercredi 7 août 2013bpost a enregistré des résultats opérationnels ayant bien résistés grâce à une solide performance des paquets et aux améliorations de productivité compensant la baisse de la rémunération contractuelle payée par l’Etat pour les SIEG1 et la baisse des volumes de courrier domestique, en particulier au premier trimestre.
Pour la première moitié de l’année, bpost a enregistré des produits d’exploitation pour un montant total de € 1.235,7 millions (première moitié de 2012 : € 1.229,3 millions) et un EBIT de € 282,4 millions (première moitié de 2012 : € 288,4 millions).
Sur base normalisée2 , c’est-à-dire en excluant en 2013 un gain sur la vente de certaines activités de Certipost et en 2012 l’impact positif sur les frais de personnel de la réduction partielle d’un plan d’avantage au personnel, les produits d’exploitation se sont élevés à € 1.221,1 millions durant la première moitié de 2013 (première moitié de 2012 : € 1.229,3 millions) et l’EBIT a atteint € 267,8 millions (première moitié de 2012 : € 267,3 millions).
La bonne performance des paquets, se traduisant par une augmentation organique du chiffre d’affaires de € 16.8 millions, ainsi que la consolidation dans les chiffres de Landmark Global, a permis a bpost de limiter le recul du chiffres d’affaires en dépit (i) de la baisse de la rémunération pour les SIEG suite à l’application du 5e contrat de gestion avec l’Etat belge , (ii) de la baisse des volumes de courrier domestique compensée partiellement par l’augmentation des tarifs, (iii) de volumes de courrier international plus faibles suite à l’augmentation des prix et (iv) de certains effets de saisonnalité défavorables en matière de ventes de bâtiments et dans le règlement de frais terminaux internationaux.
Les volumes de courrier domestique ont diminué de -4,7% dans la première moitié de 2013 par rapport à la même période de l’année passée, un chiffre plus élevé que les années précédentes. Un rétablissement des volumes a néanmoins pu être observé au deuxième trimestre, avec une diminution de -3,8% à comparer à -5,6% au premier trimestre de cette année. Des augmentations de prix et des améliorations de mix légèrement supérieures à l’inflation ont été appliquées en ligne avec la politique de la société et le cadre régulatoire.
Les revenus liés aux paquets ont augmenté de manière organique de € 16,8 millions soit 17%, emmenés par la croissance sur les marchés des paquets tant domestiques qu’internationaux. De plus, les revenus incluent également l’effet de l’acquisition de Landmark Global qui contribue à la hauteur de € 16,9 millions.
Le déclin modéré sur base normalisée du total des produits d’exploitation a été compensé par les efforts continus de bpost pour réaliser des gains de productivité. Par conséquent, les charges d’exploitation normalisées ont décru de € 19,5 millions3 (dont € 6,3 millions en frais de personnel et de personnel intérimaire). Tous les plans d’amélioration de la productivité se déroulent comme prévu et donnent les résultats escomptés.
La satisfaction des clients a poursuivi son amélioration durant la première moitié de l’année par l’attention continue portée à la loyauté de clients.
bpost s’attend à des revenus stables pour l’année 2013. Les effets négatifs du climat économique sur l’industrie de la publicité et la rentabilité des clients de bpost devraient se poursuivre. Ces tendances affecteront les volumes de courrier domestique. Par ailleurs, la croissance du e-commerce devrait entraîner une amélioration des volumes de paquets, comme observé au premier semestre de cette année. bpost continuera à améliorer sa productivité à travers l’organisation par le biais de ses diverses initiatives à long terme. bpost confirme qu’elle devrait pouvoir au moins conserver ses EBITDA et EBIT pour l’année, sur base normalisée (les chiffres de 2012 ayant été affectés par des coûts non récurrents).
Johnny Thijs, CEO a déclaré : « Bien que les volumes de courrier ont été davantage sous pression que l’an dernier, nous sommes parvenus à maintenir notre rentabilité en contrôlant nos coûts de manière disciplinée comme par le passé. Je me réjouis également des développements positifs de nos revenus dans les paquets, qui constituent une part importante de notre stratégie pour l’avenir. »
Chiffres financiers clés4
1 Services d’Intérêt Economique Général
2 Les résultats normalisés n’ont ni été audités ni fait l’objet d’une revue limitée.
3 En excluant l’impact sur les coûts de la consolidation de Landmark et la vente de certaines activités de Certipost.
4 Une revue limitée a été effectuée sur les résultats rapportés, les résultats normalisés n’ont ni été audités ni fait l’objet d’une revue limitée.